L’impact des sorties illicites de capitaux sur la dette grecque
par Michel Husson
Par définition, il n’y a pas d’estimation fiable des fuites de capitaux. Plusieurs chiffres circulent : en mai 2011, le ministère grec des avançait le chiffre de 280 milliards d’euros pour les capitaux grecs en Suisse. En octobre de la même année, le Financial Times Deutschland avançait le chiffre de 165 milliards, quand la Banque nationale suisse ne reconnaissait que 3,36 milliards |1|. L’ancien premier ministre, George Papandreou, déclarait au mois d’août 2012, que la Grèce aurait évité le sauvetage (‘bailout’) sans la fuite vers les paradis fiscaux |2|.