![Gerard Chaouat]()
CHAOUAT Gérard (Vingtras, Vallès)
Né le 6 mai 1944 à Alger (Algérie), mort le 23 avril 2021 à Paris (XXe arr.) ; militant de l’UEC et du PC, du FUA et de la JCR, de l’International Marxist Group 1974, de la LC/LCR jusqu’en 1980 ; pendant ses études de médecine, militant syndical à l’AGEMP-UNEF, un des dirigeants de la « Mino Médecine » ; chercheur au CNRS, militant du SNCS-FSU, du SNESUP, de la FSU et de l’École Émancipée ; militant du NPA à sa création en 2009, puis Gauche anticapitaliste, Ensemble ; directeur de recherches au CNRS, spécialiste de l’immunologie de l’implantation.
Gérard Chaouat naquit à Alger dans une famille séfarade. Son grand-père paternel, médecin, juif et franc maçon, fut président de la Ligue des Droits de l’Homme à Alger. Engagé à l’extrême gauche, en 1936 il encouragea les occupations d’usines puis milita de manière occulte en faveur du PC à Hussein-Dey. Interné au début de la guerre, il décéda au camp d’internement de Djenien-bou-Rezg (Sud-Oranais). Son grand-père maternel, ingénieur, participa à la construction de barrages en Algérie et à la modernisation du port d’Alger. Il est mort Grand Officier de la Légion d’Honneur. Il était l’ami de Ferhat Abbas et d’Abderrhamane Farès, ancien président de l’Assemblée algérienne. Un jour, en 1962, à Paris, au retour d’une manifestation de l’UNEF contre les attentats de l’OAS, Gérard Chaouat eut la surprise de trouver Ferhat Abbas dans le salon de l’appartement familial. Son père, médecin rhumatologue finit sa carrière comme Médecin chef de la Fondation Rothschild, rue Manin (XIXe arr.). Sa mère fut empêchée de passer son agrégation de Lettres classiques du fait de l’abrogation du décret Crémieux en Algérie par le gouvernement de Vichy. Son frère Didier, aujourd’hui décédé, était lui aussi médecin rhumatologue.