Jeux Olympiques et Coupe du monde : terrains de jeux d’un néolibéralisme de choc
PETITJEAN Olivier
Les grandes compétitions sportives planétaires coûtent de plus en plus cher. Surtout, le Comité international olympique et la FIFA, qui commercialisent ces produits phares du divertissement mondial, sont devenus de véritables holdings sans aucun contrôle. Résultat : présomptions de corruption, optimisation fiscale, violations du droit du travail, expulsions des populations pauvres pour laisser place à des infrastructures souvent inutiles et remise en cause de la démocratie accompagnent ces évènements. Pour le plus grand profit de ces holdings et de leurs sponsors, et sous les acclamations des stades.