Ernest Mandel par Eric Toussaint
« Je veux bien rencontrer des dirigeants mais ma priorité va à ceux et celles qui se battent à la base »
Μια μαρτυρία για τον Ερνέστ Μαντέλ στα είκοσι χρόνια από το θάνατό του
Ernest Mandel exerce une influence sur une partie importante de la gauche révolutionnaire d'Amérique latine. En 1991, j'ai eu l'occasion de rencontrer en Amérique centrale, Roberto Rocca, dirigeant principal du Parti Révolutionnaire des Travailleurs Centroaméricains, membre du commandement général du FMLN. Il m'exprima son désir de rencontrer au moins une fois Mandel. Lui-même avait commencé sa vie militante à l'Université de San Salvador comme "mandéliste-trotskyste". Pourtant, il n'avait jamais eu de contact direct ni avec Mandel, ni avec les membres de la IVe internationale. Les livres d'Ernest l'avaient influencé fortement et d'ailleurs, à la fin des années '70, il avait été dénoncé comme trotskyste par le PC.


Ernest Mandel
Comme on pouvait le prévoir, « ceux d’en haut » qui dirigent l’UE mènent déjà une guerre sans merci contre le gouvernement Tsipras dont ils souhaitent la « neutralisation », sinon le renversement pur et simple ! La raison est évidente : un tel gouvernement anti-austérité doit disparaitre car il risque à tout moment de faire des émules de par l’Europe, ce qui mettrait en danger de mort la -fragile et de plus en plus contestée- domination des politiques néolibérales et de leurs inspirateurs presque partout sur notre vieux continent…
Quelques jours avant le référendum, un conseiller important du gouvernement grec, au cœur des négociations avec Bruxelles, a reçu Mediapart. Il raconte les cinq mois du gouvernement de Syriza, les discussions avec les Européens, la situation catastrophique de la Grèce. Il détaille surtout la stratégie d'étouffement mise en place méthodiquement par l'Eurogroupe et l'asphyxie financière qui a détruit l'économie grecque. Voici le texte de cet entretien au long cours.
“Ada Colau era hasta ahora un personaje folclórico”. Son las palabras que el presidente del Banc Sabadell Jose Oliu dedicó a la nueva alcaldesa de Barcelona, una vez conocidos los resultados electorales. No son las únicas muestras de inquietud entre el sector empresarial. El mismo Xavier Trias, cuando aún era alcalde en funciones, reconoció que los “poderes económicos” le habían presionado para conseguir un pacto que lo aupara como alcalde.
Dans l’enchaînement d’événements qui ont jeté la Grèce au fond du gouffre, chacun sait que les responsabilités des partis au pouvoir depuis 1974 sont écrasantes. Ils n’ont pas seulement bénéficié de la corruption et des privilèges, ils en ont fait bénéficier largement les fournisseurs et les créanciers de la Grèce. On pourrait s’étonner, dans ces conditions, que les dirigeants européens et le FMI, transformés en parangons de vertu et de rigueur, s’emploient à ramener au pouvoir ces mêmes partis faillis et déconsidérés, dénonçant le « péril rouge » incarné par Syriza et promettant de couper les vivres si les nouvelles élections du 17 juin confirment le rejet du « Mémorandum ». Cette ingérence n’est pas seulement contradictoire avec les règles démocratiques, ses conséquences sont dramatiques pour notre avenir commun.
Les diktats imposés à la Grèce par les « institutions » (FMI, BCE, Commission européenne), ainsi que par les gouvernements européens sans exception, s’apparentent à un crime. Leurs effets sociaux sont dramatiques et ils bouchent tout espoir de sortir de la nasse. Les droits humains sont bafoués et la démocratie enchaînée. Cette contribution commence par examiner quelques petits crimes périphériques commis par veulerie ou par ignorance crasse, revient sur le crime délibéré du premier plan d’austérité de 2010, et examine le nouveau crime qui est aujourd’hui en gestation.
This statement was issued by the Secretariat of the Bureau of the Fourth International on 29 June 2015.
Rosa Luxemburg est l’une des théoriciennes les plus brillantes du marxisme. Elle fut également l'une des très rares femmes à avoir acquis une légitimité militante dans la Deuxième Internationale, où le patriarcat était - plus encore qu'aujourd'hui - largement dominant. Ses capacités analytiques exceptionnelles, elle les a mis sans pédanterie au service du mouvement ouvrier, au sein duquel elle a milité de toutes ses forces. C'était une personnalité indépendante, qui n'hésitait pas à polémiquer contre l'aile réformiste du parti et des syndicats (en Allemagne). Elle menait aussi le débat au sein même de la gauche révolutionnaire, notamment avec Lénine dont elle contestait la conception du parti (1902-1904), ou à propos du droit à l'autodétermination des peuples et de la démocratie dans l'Etat soviétique (1918). Rosa Luxemburg est une figure tragique. Parce qu'elle a été brutalement assassinée (15 janvier 1919) à l'appel de la social-démocratie qui voulait « rétablir l'ordre à Berlin ». Et surtout parce que son assassinat est survenu alors qu'elle assumait, depuis 1915, le rôle de dirigeante de parti dans le nouveau Spartakus-Bund qui, pas plus que Rosa, n'avait pas accumulé les forces suffisantes pour aborder la situation révolutionnaire.
Il y a septante ans, Lénine fondait l’Internationale Communiste 24 ans plus tard, elle était dissoute par Staline...
Notre ami et camarade François Vercammen est décédé ce mardi 16 juin.
At the request of the Tiananmen Mothers, Human Rights in China (HRIC) is issuing the following essay by the group to commemorate the victims of June Fourth on its 26th anniversary. Quoting Premier Li Keqiang’s March 2015 speech that Japan’s leaders today bear historical responsibility for Japan’s war of aggression in China in the 1930s: “the leaders of a state not only inherit their predecessors’ successes, but should also bear historical responsibility for their predecessors’ crimes,” the group asks: “By the same logic, shouldn’t today’s Chinese leaders bear responsibility for the series of crimes—manmade famine and slaughter—perpetrated in their own country by China’s leaders at the time: Mao Zedong and Deng Xiaoping?”
Cuando empezamos a construir Ahora Madrid, pocos podíamos de verdad creer que teníamos tantas opciones de impedir la continuidad del Partido Popular en el gobierno del Ayuntamiento de Madrid, y nada menos que con Esperanza Aguirre como candidata. Llegamos a la precampaña con los tiempos muy justos, y nos costó calentar los motores, pero poco a poco la campaña ha ido creciendo de manera sostenida hasta su explosión en la última semana, cuando ha desbordado las propias previsiones de la organización, se ha descentralizado y se ha multiplicado, se ha convertido en muchas campañas a la vez, impulsadas desde cada barrio, desde cada colectivo, pero también promovida por ciudadanos y ciudanas anónimas que convirtieron a Manuela Carmena en un verdadero fenómeno social, en la única alternativa de cambio posible.
Ese “sí se puede” que durante meses retumbo en plazas y calles después de una imborrable Primavera Indignada del 2011 llega ahora como un terremoto a las instituciones, algo inimaginable entonces. La victoria de Barcelona en Comú en Barcelona, con Ada Colau al frente, ha hecho saltar por los aires el tablero político.
Sí se puede, vaya si se puede. Nunca pensé que se pudiera tanto, que fuese posible un vuelco como el de ayer. Pero también queda claro que solos no podemos. Que solos no Podemos. Se ha podido en Barcelona, con un éxito rotundo de Ada Colau, o en A Coruña y Santiago con las irresistibles Mareas. Se va a poder, pactando con el PSOE, en Madrid y Zaragoza. El balance es impresionante, pues hablamos de varias de las mayores capitales.
Estás elecciones demuestran que algo ha cambiado ya. La derrota histórica del Partido Popular es una impugnación contundente a las políticas de recortes de derechos, de democracia, una autentica bofetada a las políticas que han llevado a la mayoría social trabajadora a una situación de empobrecimiento continuo mientras las élites se enriquecían. Es natural porque el electorado está compuesto mayoritariamente por la gente que genera todos los días riqueza con su trabajo y que ha sufrido la crisis. Hay un avance fundamental en estas elecciones: la consolidación de herramientas políticas como las Candidaturas de Unidad Popular y Podemos, a través de las cuales la gente se ha podido expresar. El mandato popular es claro: echar al PP de todas las instituciones sin permitir que el PSOE articule un recambio superficial.