Grèce : L’introuvable « retour à la normalité » sur fond de faillite historique de ses gauches !…
par Yorgos Mitralias
Presque unanimement, tant les médias grecques et internationaux que les leaders des principaux partis grecs ont commenté les résultats des élections du 7 juillet en célébrant “le retour à la normalité” du pays dont la crise a défrayé la chronique européenne pendant la dernière décennie. Retour donc à la normalité car l’addition des scores de Nouvelle Démocratie (39.9%) et de Syriza (31,4%) donne un écrasant 71,3% en faveur du bipartisme qui semble revenir en force après un intermède chaotique qui a vu des masses de citoyens abandonner les partis de leur vieux bipartisme traditionnel et se déplacer pratiquement d’une extrémité à l’autre du paysage politique en des temps record! Et aussi, quelle meilleure preuve de la réalité de ce retour à la normalité que l’ absence des députés de la très néonazie Aube Dorée des bancs du nouveau Parlement hellénique, ce qui annoncerait (?) la fin de ce pur produit d’une période agitée, mais désormais révolue...


Alexandria Ocasio-Cortez enters a boardroom at her constituency office in Queens, New York, after a short delay which, a political aide hopes, hasn’t been caused by a constituent waylaying her in the corridor. (“They can get really excited to meet her.”)
Le porte-parole du NPA propose de créer des « coordinations permanentes » qui permettraient à la gauche sociale et politique de retrouver le chemin d’un dialogue durable. Selon lui, après les élections européennes du 26 mai, aucune organisation ne peut prétendre à l’hégémonie politique.
L’idée reçue qui veut que les Américains soient imperméables au socialisme a manifestement la vie dure dans la gauche européenne. En effet, trois ans après que le socialiste indépendant Bernie Sanders eut fait un carton, à tel point que la direction du Parti démocrate fut obligée de recourir aux pires tricheries pour le priver de sa victoire sur Hillary Clinton et de la nomination du parti à la présidentielle de 2016, force est de constater que la gauche européenne – de toutes sensibilités – continue de rester impassible devant la percée toujours plus spectaculaire des idées socialistes aux États-Unis. Alors, aucune surprise si elle montre peu d’intérêt pour les conséquences et les manifestations politiques et sociales de cette percée et n’arrive pas à profiter de leur impact en Europe et de par le monde.
An Interview with Gilbert Achcar, originally published on April 22, 2019 in the Moroccan publication Tel quell.
The arrest Thursday of Julian Assange eviscerates all pretense of the rule of law and the rights of a free press. The illegalities, embraced by the Ecuadorian, British and U.S. governments, in the seizure of Assange are ominous. They presage a world where the internal workings, abuses, corruption, lies and crimes, especially war crimes, carried out by corporate states and the global ruling elite will be masked from the public. They presage a world where those with the courage and integrity to expose the misuse of power will be hunted down, tortured, subjected to sham trials and given lifetime prison terms in solitary confinement. They presage an Orwellian dystopia where news is replaced with propaganda, trivia and entertainment. The arrest of Assange, I fear, marks the official beginning of the corporate totalitarianism that will define our lives.
Starting on 7 April 1994, in less than three months, nearly one million Rwandans – the exact figure has not yet been determined - were exterminated because they were (or supposed to be) Tutsis. Tens of thousands of moderate Hutus were also slaughtered. This was indeed a genocide, that is, the deliberate destruction of an entire community through mass murder in the aim of preventing their biological and social reproduction.
There is no doubt that Donald Trump’s policies, those of the Lima group [
Nous soussignés associations, partis, syndicats, indépendants, sommes toutes et tous activement impliqués dans la lutte contre le racisme sous toutes ses formes. La lutte contre l’antisémitisme fait partie à part entière de notre combat antiraciste. Nous condamnons fermement les actes antisémites, qui surgissent dans un contexte social et politique particuliers.
Nous, Gilets Jaunes des ronds-points, des parkings, des places, des assemblées, des manifs, nous sommes réunis ces 26 et 27 janvier 2019 en « Assemblée des assemblées », réunissant une centaine de délégations, répondant à l’appel des Gilets Jaunes de Commercy (
Año nuevo con las viejas excepciones de siempre, la agenda política catalana arrancará en breve, a la sombra prevista de un 22 de enero marcado en rojo en el calendario y bajo los compases del mayor juicio político revivido en Catalunya desde las postrimerías franquistas.
In recent years, the reactionary, authoritarian and/or fascist extreme right wing has been in the ascendant all over the world: it already governs half of the world’s countries. Among the best-known examples are: Trump (United States), Modi (India), Orbán (Hungary), Erdoğan (Turkey), Daesh (Islamic State), Salvini (Italy), Duterte (Philippines), and now Bolsonaro (Brazil). But in several other countries we have governments close to this trend, even if they do not have such an explicit definition: Russia (Putin), Israel (Netanyahu), Japan (Shinzō Abe), Austria, Poland, Burma, Colombia and so on. In fact, the distinction between these two groups is completely relative.

Ces derniers jours, le pouvoir avait cherché à faire monter chez touTEs un sentiment de panique, parlant de « volonté de tuer », par crainte d’avoir à affronter aujourd’hui une nouvelle journée de forte mobilisation. Il avait même interdit certaines manifestations, comme la marche pour la justice climatique de Rouen. Peine perdue, malgré une répression que l’on a jamais connue, le mouvement des gilets jaunes a pour cette quatrième journée traversé une nouvelle fois tout le pays.