La campagne pour un audit de la dette publique grecque: Apres ses débuts encourageants, il s’agit maintenant de transformer l’essai…
par Yorgos Mitralias
En Grèce, tout a changé en un temps record. Début 2010, pratiquement personne ne parlait de la dette publique. Quelques mois plus tard, cette même dette publique dominait tout, occupant le devant de la scène sociale, politique et économique, et prenant d’assaut la vie quotidienne et même l’équilibre psychique de l’écrasante majorité des grecs !
L’explication est facile : l’avalanche des mesures d’austérité et autres déréglementations profondes du marche du travail qui, jour après jour, tombaient sur la tète de la malheureuse population étaient justifiées par les contraintes imposées par l’abyssale dette publique grecque. Subitement, cette dette publique totalement inconnue et « exotique », car réservée exclusivement aux lointains pays du Tiers Monde, devenait familière et surtout, un véritable père Fouettard évoqué par les gouvernants pour assagir une population « trop dépensière, paresseuse et turbulente »…